1. |
Lointaines contrées
04:43
|
|
||
Quand nos chemins se sont croisés
Un beau matin doux de janvier
Que savions-nous des joies exquises
Des moments fous qui s'éternisent
Quand nos destins se sont toisés
Comme ça sur le fil du rasoir
Lequel des deux pouvait savoir
Ce qui allait nous pendre au nez
Lequel des deux pouvait le voir
Le vent qui allait nous emporter
Vers de lointaines contrées
Qu'on n'avait pas imaginées
Lequel des deux pouvait le voir
Quand on s'est tu bouche cousue
Que plus un mot sur nos labiales
Prenait la place de nos baisers
De nos morsures animales
Quand tes regards qui ensorcellent
Montaient à bord de ma nacelle
Pour qu'on s'envole tous les deux
Loin de ce monde triste et hideux
Lequel des deux pouvait le voir
Le vent qui allait nous emporter
Vers de lointaines contrées
Qu'on n'avait pas imaginées
Lequel des deux pouvait le voir
Quand nos chemins se sont croisés
Un beau matin d'éternité
Que savions-nous des joies exquises
Des moments fous qui s'éternisent
Quand nos destins se sont toisés
Comme ça sur le fil du rasoir
Lequel des deux pouvait savoir
Ce qui allait nous pendre au nez
Lequel des deux pouvait le voir
Le vent qui allait nous emporter
Vers de lointaines contrées
Qu'on n'avait pas imaginées
Qu'on n'avait pas anticipées
Nicolas Burtin : texte, voix et guitare acoustique
Simon Varaine : guitare électrique
Julien Menut : batterie
Benjamin Leyris : basse
Davide Orsi : claviers
|
||||
2. |
La racine d'abord
03:49
|
|||
La racine d'abord
Avant le premier noeud
Et puis le second
La racine d'abord
Pourquoi aller trop vite
En étant trop pressé
La racine d'abord
Après que notre graine
Ait été semée
Et qu'elle ait engendré
Ce qui a fermenté
Dans le plus grand secret
La racine d'abord
Pour combattre la mort
La racine d'abord
La racine d'abord
C'est ce qui y a de mieux
Pour grimper aux cieux
C'est ce que l'on adore
C'est ce qu'on préfère
Alors autant le faire
La racine d'abord
C'est pour mieux contempler
Et pour l'éternité
Tout ce que l'on a fait
Tout ce qui a été
Et se le répéter
La racine d'abord
Pour combattre la mort
La racine d'abord
Tu veux aller trop vite
Chaque fois on te le dit
Sans cesse tu t'agites
Mais tu n'écoutes rien
Tu veux aller trop vite
À chaque fois la même chose
La racine d'abord
Pour combattre la mort
La racine j'adore
J'adore
Nicolas Burtin : texte et voix
Simon Varaine : guitare électrique, claviers, basse
Julien Menut : batterie
Davide Orsi : claviers
|
||||
3. |
Les autres gens
03:44
|
|||
Je ne sais pas qui tu es
Tu ne sais pas qui je suis
On se trompe à chaque fois
On se trompe à chaque fois
Tu ne sais pas où je vais
Je ne sais pas où tu vas
On se goure tout le temps
On se goure tout le temps
On ignore les autres gens
En faisant souvent semblant
J'aimerais vraiment savoir
Ce qu'il y a dans ta tête
Pourrais-tu me l'indiquer
Sous forme de devinette
Est-ce que tu sais que l'enfer
C'est de bien vouloir plaire
Aux longs regards des autres
Aux longs regards des autres
On ignore les autres gens
En faisant souvent semblant
Pourrais-je un jour te voir
Autrement que dans le noir
Afin de n'pas me méprendre
Et de bien mieux te comprendre
À ta place dans ta peau
Ressentir même tes os
Afin une seule fois
Ressentir comme toi
On ignore les autres gens
En faisant souvent semblant
Nicolas Burtin : texte, voix et guitare acoustique
Simon Varaine : guitare électrique
Julien Menut : programmation
Davide Orsi : claviers
|
||||
4. |
Amour amor
04:24
|
|
||
Amour à vie amour amor
Et qui te ronge et te dévore
Et qui te plonge dans le décor
Amour qu'est pas toujours d'accord
Amour passion amour poison
Amour joie et puis tristesse
En souvenir des jours de liesse
Amour haine guerre et guérison
Amour qui te tombe encore dessus
Amour qui finit encore déçu
Amour à vie amour amor
Amour amor
Pourquoi sommes-nous jamais d'accord
Pourquoi sommes-nous jamais raccord
Pourquoi sommes-nous
Amour à vie amour amor
Amour qui joue et qui te blesse
Et puis qui frappe sur tes faiblesses
Amour qui te fait incliner la tête
Qui se décharge sur toi
Et s'occupe de te faire ta fête
Amour long embryonnaire
Pourquoi taper une crise de nerfs
Amour qui cherche toujours à plaire
Et à la fin qui crache ses glaires
Amour nuit ou bien solaire
Qui va jusqu'au bout de ta colère
Amour à vie amour amor
Amour amor
Pourquoi sommes-nous jamais d'accord
Pourquoi sommes-nous jamais raccord
Pourquoi sommes-nous
Nicolas Burtin : texte, voix et guitare électrique
Simon Varaine : guitare électrique et claviers
Julien Menut : batterie
Benjamin Leyris : basse
|
||||
5. |
La mélancolie
03:04
|
|
||
Combien de temps à attendre
Avant de pouvoir reprendre
Ce qu'on s'est promis de faire
Avant que vienne l'hiver
Jours et nuits remplis de glace
Dans nos cerveaux plus de place
Afin qu'y pousse le rêve
La chronique pleine de sève
Combien de temps à prévoir
Avant de pouvoir revoir
Le chemin des rêveries
Qui tuent la mélancolie
La mélancolie
La mélancolie
Combien de temps va passer
Avant de voir faner
Cette peur de vieillir
Tout ce manque de désir
Ces angoisses qu'on ressasse
Pour ça on est jamais lasse
On ne manque pas d'audace
On se montre bien loquace
Combien de temps à prévoir
Avant de pouvoir revoir
Le chemin des rêveries
Qui tuent la mélancolie
La mélancolie
La mélancolie
As-tu fait ce que t'as pu
As-tu fait ce que t'as du
Que je ne t'y prenne pas
Encore une seule fois
Le long poil dans la main
Qui veut remettre à demain
Ce qu'on peut faire aujourd'hui
En bloquant le temps qui fuit
Combien de temps à attendre
Avant de pouvoir reprendre
Le chemin des rêveries
Qui tuent la mélancolie
La mélancolie
La mélancolie
Nicolas Burtin : texte, voix et guitare acoustique
Simon Varaine : guitare électrique
Julien Menut : batterie
Davide Orsi : claviers et basse
|
||||
6. |
Les solitaires
05:00
|
|
||
On ne saura jamais
Vraiment pour quelle raison
Il existe des âmes
Qui préfèrent vivre seules
Dans un coin bien tranquille
Éloignées à l'écart
Du tumulte imbécile
On ne saura jamais
Au juste à quelle saison
Peut-on les visiter
Au grand dam de ces derniers
Sans peut-être leur ôter
Un peu de liberté
On ne saura jamais
On ne saura jamais très bien c'qui s'est passé
Pour qu'ils en arrivent là et pour qu'ils ne veuillent pas
Se joindre au grand
BLA BLA BLA BLA - tu sais quoi
BLA BLA BLA BLA - l'autre fois
BLA BLA BLA BLA - j't'ai pas dit
BLA BLA BLA BLA - la dernière
On ne saura jamais
L'explication profonde
Il n'existe aucune sonde
Aucune machine pour comprendre
Aucune méthode n'est à vendre
On ne saura jamais
On ne saura jamais
Dans quel argile sont moulées
Toutes les âmes un peu saoulées
Par le tohu-bohu pas d'chance
Qui les prive du silence
Dont eux seuls ont une science
On ne saura jamais
On ne saura jamais très bien c'qui s'est passé
Pour qu'ils en arrivent là et pour qu'ils ne veuillent pas
Se joindre au grand
BLA BLA BLA BLA - tu sais quoi
BLA BLA BLA BLA - l'autre fois
BLA BLA BLA BLA - j't'ai pas dit
BLA BLA BLA BLA - la dernière
Allez dis-moi combien de vies sur cette Terre
S'écoulent de façon solitaire
Sans parfois même qu'on sache
Où est-ce que ces personnes se cachent
Sans parfois même qu'on songe
Aux moindres chagrins qui les rongent
On ne saura jamais
On ne saura jamais
Vraiment pour quelle raison
Il existe des âmes
Qui préfèrent vivre seules
Éloignées à l'écart
Dans un coin bien tranquille
Loin du tumulte imbécile
Éloigné à l'écart
Et tranquille et peinard
Sur une île
Bien tranquille
Loin du tumulte imbécile
Serein contemplatif silencieux
BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLA BLAAAAAAA
Nicolas Burtin : texte et voix
Simon Varaine : guitare électrique et claviers
Julien Menut : batterie
Benjamin Leyris : basse
|
||||
7. |
Tu ne sais pas
03:27
|
|
||
Tu ne sais pas écrire des chansons
Tu te perds tu t'oublies
Dans de pauvres inepties
Que tu digères avec un marteau piqueur
Tu ne sais pas écrire des chansons
Tu ignores le temps
Tu ignores la moisson
Et puis l'électricité le vent
Seul encrier où l'on doit tremper sa plume
Et attendre qu'arrivent les images
Tu ne sais pas écrire des chansons
Tu ne sais pas écrire des chansons
Ta tambouille est vraiment trop amère
Et tu t'embrouilles dans le rythme de tes vers
Et tu ignores la chronologie que doit recouvrir ton geste
Et ce n'est pas tout car tu ignores aussi tout le reste
Tu ne sais pas et tu t'obstines
Tu ne sais pas
Serait-ce à croire que ça te fascine
Tu ne sais pas
Absolument pas
Tu ne sais pas écrire des chansons
C'est forcé personne n'a voulu t'y habituer
On t'a dit chaque jour toi tu iras travailler
Tu prendras ton cartable et tes petits cahiers
Et tu écriras les lignes qu'on t'indiquera d'écrire
Et du bout des doigts et du bout des lèvres
Comme un gentil petit élève
Tu demanderas la permission
Pour écrire des chansons
Et tu attendras sagement
Qu'on te dise oui ou non
Tiré de "Space speacks to you" - Landing Aloud avec Théo Marchal
Nicolas Burtin : texte et voix
Simon Varaine : guitare électrique et samples
Julien Menut : batterie
Benjamin Leyris : basse
Davide Orsi : claviers
|
||||
8. |
Pas de vieux os
05:00
|
|
||
Tu t'interdis beaucoup de choses
À cause de ton flic intérieur
Tu ne sais pas si tu oses
Car au fond de toi tu as peur
Tu dis que tu n'as pas le droit
Te méfie du qu'en dira-t-on
De ceux qui pointeront leur doigt
Sur toi et de leur opinion
Fais attention le temps passe vite
À mesure que le coeur s'agite
Fais attention c'est pour bientôt
L'humain fait rarement de vieux os
L'humain ne fait pas de vieux os
Tu te racontes des histoires
Qui sont toutes pleines d'aventures
Où se mêlent à magie noire
Des escapades en voiture
T'aimerais faire péter les barrières
Les grands carcans de la censure
Ceux qui empêchent qu'on se libère
Et qui font que la vie est dure
Fais attention le temps passe vite
À mesure que ta vie te quitte
Fais attention c'est pour bientôt
L'humain ne fait pas de vieux os
L'humain fait rarement de vieux os
Qu'est-ce qui t'empêche de le faire
Un jour te boufferont les vers
Et ta carcasse parmi tant d'autres
N'intéressera plus les autres
Qu'est-ce qui t'empêche d'y aller
Et bien franchement sans hésiter
Plutôt que d'avoir à chialer
À force d'avoir lésiné
Fais attention le temps passe vite
À mesure que le coeur palpite
Fais attention c'est pour bientôt
L'humain ne fait pas de vieux os
L'humain fait rarement de vieux os
L'humain fait rarement de vieux os
L'humain fait rarement de vieux os
L'humain fait rarement de vieux os
Tu t'interdis beaucoup de choses
À cause de ton flic intérieur
À cause de ton flic intérieur
Toujours narquois un brin rieur
À cause de ton flic intérieur
Nicolas Burtin : texte, voix et guitare acoustique
Simon Varaine : guitare électrique
Julien Menut : programmation
Benjamin Leyris : basse et clavier
|
Streaming and Download help
If you like Malentendu, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp